L’impact de la suspension du financement américain est beaucoup évoqué pour de nombreux pays, notamment ceux du continent africain. En Côte d’Ivoire selon certaines informations, il y aurait des inquiétudes concernant une rupture des antirétroviraux (ARV). Une nouvelle à laquelle le ministère de la Santé a réagi.
Est-ce que la suspension de USAID pourrait entrainer une rupture des ARV en Côte d’Ivoire ? Selon certaines informations, il y aurait des inquiétudes à se faire à ce niveau.
Pour le ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, il n’y a aucune crainte à avoir.
Dans une note produite à cet effet, il rassure sur la disponibilité de ces soins pour personnes vivant avec le VIH/SIDA.
« En réponse aux inquiétudes relayées concernant une prétendue rupture des antirétroviraux (ARV), le ministère de la Santé tient à rassurer l’opinion publique : l’approvisionnement en ARV est assuré et aucune rupture n’est à déplorer en Côte d’Ivoire.
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Bien que les financements du PEPFAR et de l’USAID aient été suspendus par les États-Unis, le gouvernement ivoirien a immédiatement déployé un plan de contingence afin d’assurer la continuité des soins aux personnes vivant avec le VIH/SIDA », fait savoir la note.
À en croire le document, il y a actuellement dans le pays des stocks disponibles qui peuvent couvrir une période de quatre mois.
En outre, un suivi rigoureux est mis en place pour éviter toute rupture de même qu’un mécanisme de financement a été activé afin de compenser l’impact de la suspension des financements extérieurs.
Richard Yasseu